Ce n'est pas très loin, un mètre.
C'est une étrange proximité,
Atteignable par un bras levé,
Mais légèrement distant quand même.
Il suffit de franchir ce pas,
Long comme la portée de nos bras,
Qui comble à la fois les distances
Du physique et de la conscience.
C'est, on le sait, être vulnérable
C'est la plus belle preuve de confiance
De savoir livrer corps et âme
À une explosion d'innocence.
Tendresse de l'âme, vois s'exprimer
La preuve d'une affection sans fin
Dans sa bulle, nos bras enlacés,
Donnant son sens au mot câlin.